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18 octobre 2017

Quand un projet professionnel en cache un autre…    

Auparavant aide-soignante au Cameroun, Anne-Lise est entrée dans le dispositif du PLIE des Graves dans l’objectif de faire reconnaître ses diplômes et d’être qualifiée en France.

« Au début de son parcours, nous avons tout de suite entrepris les démarches pour faire reconnaître les diplômes de cette participante, alors aide-soignante au Cameroun. En parallèle, nous avons travaillé sur sa mobilité. Anne-Lise a dû convertir son permis de conduire pour qu’il soit valide en France », introduit Aline Franiatte, référente du PLIE des Graves à la Communauté de Communes de Montesquieu (CCM).

Pour Anne-Lise, il était nécessaire de franchir ces freins psychologiques : « Mon but ultime est de pouvoir exercer à nouveau en tant qu’aide-soignante. La difficulté est de devoir ‘recommencer à zéro’ en intégrant une formation qualifiante et être reconnue comme aide-soignante. En attendant, je reste dans le milieu du social et du service à la personne » indique cette jeune femme de 31 ans.

« Avec Véronique Debelleix, chargée de relations-entreprises de la CCM, nous avons travaillé sur le parcours de cette participante. Elle a bénéficié d’une prospection ciblée qui lui a permis de faire une immersion au sein de GSAO (Graves Services Assistance Organisation), société spécialisée dans le service aux personnes, en tant qu’assistante de vie aux familles. À la suite de ce stage qui a validé le projet, Anne-Lise a signé un contrat de professionnalisation », ajoute Aline.

Anne-Lise est en contrat jusqu’au mois de mars 2018, date à laquelle un titre professionnel lui sera délivré.

« En attendant de suivre une formation d’aide-soignante, je suis contente de poursuivre et d’évoluer sur un poste d’assistante de vie aux familles. Je suis également ravie de l’accompagnement dont je bénéficie avec toutes ces mises en relation, ces orientations et ces réflexions autour de mon projet professionnel et la formation espérée », conclut Anne-Lise.